dimanche 8 août 2010

Résultats luttiens NCW Accès Interdit


Samedi dernier était la présentation du gala Accès Interdit de NCW, où la majorité des combats opposèrent des Ontariens de la Maximum Pro Wrestling et d’Alpha-1 contre les lutteurs de la fédération hôtesse. C’était une bonne occasion pour tout amateur pour voir ce qui se faisait l’autre côté de la frontière provinciale, plus précisement à l’Ouest de Toronto car la MPW concentre ses activités dans cette région.

Pour une description courte, la Maximum Pro Wrestling est la fusion entre la Border City Wrestling (Scott D’Amore) et la BSE Pro (Squared Circle Wrestling de Rob Fuego), soit les deux meilleures fédérations en Ontario, si l’on fait exception de la C*4 qui offre de très bons galas avec les lutteurs ontariens, québécois, zamaricains et même international près d’Ottawa. Si un exemple peut se permettre, nous pouvons imaginer une fusion entre la NCW et la North Shore Pro Wrestling et/ou la Renegade Warfare Wreslting de la région de Québec, et qui s’appropriera par la suite des villes avoisinantes afin de présenter la crème des lutteurs dont la province dispose et un spectacle de qualités selon les standards établis par ces fédérations. De mon côté, j’attends la semaine des quatre jeudis tout en conservant un brin de positivisme.

Retournons au gala où celui-ci débuta avec un match nouère. Avec la nouvelle direction que prends la NCW, qui est aussi un vent de fraîcheur, nous avons la chance de voir ce que le futur nous réserve sur la scène québécoise puisque ce sont des jeunes loups affamés qui mangent du booking à toutes les sauces.

Sick Rick Lucas et Brandon Model sur Kiss et Leon Saver .

Ces quatre ont tous offert une bonne performance puisque ils eurent l’opportunité de démontrer leur savoir-faire, tout en y allant avec quelques manœuvres en duo. Même Brandon Model a pu démontrer qu’il peut être un gentilhomme, surtout lorsqu’on est habitué à le voir du côté obscure de la Force. Nous nous dirigions vers un bon match d’ouverture avec les gens sur place captivés, mais cette montée de heat plongea abruptement lorsque les combattants n’ont pas su mettre fin au combat au bon moment.

J’ai bien apprécié le tandem Kiss-Saver, où les deux avaient travaillé aussi en équipe la veille dans une autre fédération. Nous avons failli assister à un combo Curb stomp de la 3e corde, une prise qui m’ait pas été donné de voir jusqu’ici. Par contre, je dois signaler les gestes de « trop » que Sick Rick a appliqué, surtout le T-Bone suplex appliqué à l’extérieur du ring sur Saver; un « no-no » dans le jargon de la lutte, surtout en darkmatch! On laisse ça pour les combats plus loin sur la carte.

En début de gala, Jay Phenomenon est venu nous gonfler à bloc afin de concentrer nos énergies contre les zontariens, principalement Jake O’Reilly. Les spectateurs ont accepté sa promo de façon positive, surtout lorsque Jay faisait partie récemment du 4saken4, où Cobra lui a fait remarqué durant la promo.

Combat de championnat Triple-Couronne

Electrico conserve contre Michael Style, Ethan Page et Anthony Fiasco.

Combat où l’on regroupera quatre styles différents en la haute-voltige avec Electrico, en shoot « fighting spirit à la québécoise» par Style, en powerhouse avec Fiasco (minus le charisme) et de façon old school par Ethan Page, copie identique de notre Shane Matthews plus le bronzage. Tous ont bien contribués au combat où l’on pouvait prévoir une victoire du champion Triple-Couronne, malgré d’avoir mal atterri sur un cannonball de la troisième corde jusqu’au plancher. Après avoir pris le temps de récupérer, ce dernier acquit la victoire en appliquant son 450° splash sur Page après que celui-ci ait exécuté une superplex sur Style.

Pat Guénette (MWF) et D-Generate (JCW) sur Les Frais.

Seul combat qui impliquait aucun ontariens. Guénette pourrait devenir un régulier à la NCW vu sa popularité (lorsqu’on scande ton nom, c’est un geste à noter dans le scrapbook); pour D-Generate, c’est plaisant de voir que le monde de Honquière se déplace enfin pour ne pas les oublier dans la vallée des Bleuets. Bonne performance de ce dernier, ayant un penchant pour le look shoot wrestling. Petit moment de nostalgie ici lorsque Guénette lutta contre Marvelous Jeff, quand les deux s’affrontèrent souvent, dans le temps de la MWF composée des gars de la IWS et les autres. On a eu aussi une continuité dans la saga Les Frais lorsque Jeff empêcha Handsome JF d’utiliser la cloche pour frapper un de leurs adversaires. Malgré sa B.A., le geste de Jeff causa la défaite pour son équipe, qui se dirige vers le « rien-ne-va-plus ».

Combat Femmes Fatales

Anna Minoushka sur PJ (comme dans Pee-jay, et non PG comme dans PG Daniel Bryan) Tyler.

Un match qui a servi à prolonger la série victorieuse et destructive d’Anna afin de prouver à la populace qu’elle est fine prête (même d’avance!) pour affronter Awesome Kong au prochain gala de Femmes Fatales. Malgré une belle prestation athlétique et sexy PJ ne fut pas de taille contre l’ours brun de Sibérie, PQ . Encore une fois nous pouvions remarquer que FF et NCW n’attirent pas la même clientèle, car les décibels furent absents samedi dernier.

Crazzzy Steve sur James Stone par disqualification.

Ce fut le combat de la soirée pour plusieurs, où Steve rafla aussi le titre de l’ontarien/outsider de la soirée. Je vise les trois lettres à son surnom car Steve est aussi « crazzzy » qu’un certain Eddy peut être sexxxy. Aussi, lorsqu’un inconnu arrive en camisole de force, kick la corde, les gens mangeront dans sa main par la suite. Ils feront même la vaisselle quand ce fou décida de pinner la corde. Ce fut un combat excitant où l’intensité et l’interaction a augmenté de deux crans avec les fans. Voyant qu’il n’aura pas la faveur du public (qui aurait cru le contraire?), Stone s’est tout de même permis d’avoir leur sympathie tout en clamant son nom. La réponse fut « SUCE! » à chaque répétition. La chaise musicale de Stone est apparue lors de l’exécution d’un DVD, suite à un coup dans les parties du fou, gracieuseté du cœur de rocker.

Mathieu Saint-Jacques sur Extremo.

Avec le combat opposant D-Generate et Pat Guénette face aux Frais, celui-ci fut le seul où la victoire pouvait aller d’un bord comme de l’autre, suite à la non-présence de Gorgeous Mike. Faut tout de même avouer, et on ne criera pas « injustice! » comme Mike, que ce n’était pas le bon soir pour voir un ontarien partir avec une ceinture autour de sa taille. Le challenge opposait deux machines de lutte mais qui ont chacun leur style. Extremo, toujours aussi explosif mais qui aurait été un lutteur complet si ce n’était pas de sa petite taille, a tenté par tous les moyens (en incluant la commotion affligé par accident) mais en vain de contrer la force d’un vrai mâle que possède St-Jacques. Après un 450° raté, Extremo encaissa un back suplex, un simple back suplex où il n’a pas eu la chance de s’en relever.

Championnat par Équipe NCW

Project 13 conserve contre The Empire.

Parlons-en avant que le match débute : Avec Sebastien Suave qui doit avoir Claudio Castagnoli comme idole et que le duo se nomme The Empire, je n’ai pu m’empêcher d’avoir une pensée pour The Embassy à la ROH. Pour faire court car rien me poussa à contacter grand-moman, Reno et Kraven ont eu le dessus sur Claud.. Euh Suave et Marquez, en leur infligeant principalement leur manœuvres de haute voltige, tant à l’extérieur qu’à l’intérieur du ring. Pour nous donner un avant-goût de leur combat de championnat au gala Dreamslam Tommy FN Dreamer face à l’asile de Dreed, j’aurais apprécié une intervention de ce dernier.

Grande Finale

Jay Phenomenon l’emporte sur Jake O’reilly.

Candidat au match de la soirée, Jay n’a pas déçu les spectateurs en enlevant la victoire face au vilain Jake, suite aux interventions de Cobra qui furent plus ou moins en faveur de son ancien coéquipier. Avec cette victoire et son cri de ralliement en début de gala, Jay volera de plus en plus de ses propres ailes, tout en ayant le support de son nouveau Crew (le nom temporaire pour le clan de ses futurs admirateurs). Le virage de Phenomemenon sera frais, car il était plutôt muet lorsqu’il était en équipe avec Diablero dans Fresh Factor. Fini les steppettes!

Pour O’reilly, j’ai bien apprécié son costume fabriqué par Custom Couture. Sur une note plus sérieuse, O’reilly a bien jouer son rôle en se concentrant sur notre sang patriotique qui nous coule dans les veines afin de nous piquer et d’émettre des réactions.

Pour conclure, ce fut un des meilleurs galas de l’année pour la NCW, tout en composant avec la crainte de sièges vides durant les semaines de vacances de la construction. La crainte fut dissipée et les spectateurs apprécièrent leur soirée, surtout lorsqu’un nouvel héros québécois surgit pour combattre un méchant ontarien.

Oui, j’ai pesé un peu sur le frômage avec le dernier commentaire.

Si je me permets la comparaison, là où les lutteurs de MPW et Alpha-1 ont de plus que les nôtres est aussi la lacune parmi plusieurs: le physique de l'emploi.

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