Mais qui est ce Joe Heelfan? Sous le couvert de l'anonymat et par l'entremise de Facebook, celui-ci ne laisse personne indifférent avec ses différents sujets et opinions sur le merveilleux monde de la lutte indépendante québécoise, principalement sur les médias (Télévision, publicité, etc) et l'Est de la province (Drummondville, Québec, Saint-André-de-Restigouche). Puisque ses écrits rejoignent aussi certains de mes points de vues, ceux-ci seront dorénavant publiés sur mon blog, afin de vous partager une autre tête pensante qui a encore cette passion folle au coeur. Bonne lecture!3 Mai 2011:
À qui la faute...?
De quoi qui était, semble-t-il, populaire il y a 7-8 ans est à redevenir TENDANCE depuis environ un an dans le petit monde UNDERGOUND de la lutte Indy Québecoise.
Plupart auront compris qu’il est question de chroniques Analyse de galas, matches, performances des lutteurs. Les principaux concernés étant:
- Pat Laprade
- Robert Rancourt (Sunny War Cloud)
- Drénuke
- Joe Heelfan
D’autres tentent de se joindre à cette tendance, mais ils se limitent plus à un résumé de gala, dire et décrire ce qu’ils voient, mais sans être en mesure de comprendre, analyser, décortiquer. Plus apte à mettre sur un piedestal et se fermer les yeux sur les erreurs de leurs proches, mais fort à chercher bibittes là où il n’y en n’a pas lorsqu’il est question de personnes avec qui ils ont un différent ou qui ne dit pas comme eux...
Chacun a sa façon de faire, son style propre et un franc-parler typique à lui-même. Mais une chose évidente, c’est que chacun y va en sachant contrôler sa subjectivité, tout en cherchant des façons pour faire comprendre aux lutteurs, promoteurs, etc. qu’ils auraient à gagner de s’améliorer.
Le problème ne repose pas sur le genre de critiques ou analyses que ces personnes peuvent faire. Le réel problème est comment certains perçoivent le tout.
Plusieurs sont incapable accepter et comprendre la pertinence de ces critiques.
Même NÉGATIVE, une critique n’en demeure pas moins CONSTRUCTIVE.
Si je te dis que tu fais mal telle affaire ou telle autre, que tu en fais trop sur ce point, pas assez sur celui là, si tu comprends que je cherches à te caler et te planter, tu es totalement dans le champ! Si je te dis que tu fais mal telle affaire ou telle autre, que tu en fais trop sur ce point, pas assez sur celui là, c’est pour que tu corriges ces erreurs pour que tu sois meilleur! Donc, situ t’améliores, le spectacle s’améliore, plus de monde qui viendra voir de spectacles de lutte, plus de chance que les promoteurs fassent appels à tes services et plus de $$$ autant pour toi que pour le promoteur.
Mais, pour plusieurs lutteurs, promoteurs et ceux qui les supportent, il est trop souvent plus facile de penser envoyer chier, menacer ou tenter de vouloir péter la gueule à celui qui a écrit, rédigé une telle chronique, un tel article, que d’en comprendre le bon sens, de se remettre en question et de faire les efforts pour corriger les lacunes, s’améliorer.
Mais, si le ring tombe en ruine, si le son est pourri et qu’on entend rien, si le décor est merdique, si les performances des lutteurs laissent tout simplement à désirer, etc. est-ce la faute d’un Drénuke, Sunny War Cloud, Joe Heelfan ou Pat Laprade qui se sont permis de le mentionner...? N’est-ce pas plutôt la faute au promoteur, à l’organisation, aux lutteurs... qui en font les frais...?
Des organisations tels que NCW, NSPW, la défunte R2W et quelques autres reçoivent ou ont rarement reçues de mauvaises critiques parce qu’elles ont su agir dans le bon sens avant au lieu de réagir à la suite de critiques négatives. Mais justement que, quand elles ont reçu ou reçoivent de telles critiques, plutôt que de peser sur le bouton de panique pour passer en mode DÉFENSIF en usant de ces éternels arguments vides et stupides – T’as juste à rester chez vous si t’es pas content – Montes dans le ring toé... – Pars toé en une fédé si t’es pas content – Ta Yeule Ostie de Mark! – etc. ces fédérations, organisations prennent notes de ces points et y apportent les correctifs dans la mesure du possible, sinon elles savent expliquer pourquoi elles ne peuvent ou ne font pas autrement. Elles ne se trouvent pas de fausses excuses, de faux-fuyants, ni d’avoir recours à envoyer chier ou la menace mal voilée, mal dissimulée de certains...
Et c’est la même chose pour ces lutteurs qui performent, qui s’améliorent, qui montent les échelons plus rapidement que les autres. Ces jeunes et même parfois moins jeunes qui savent surprendre malgré les éléments négatifs qui les entourent.
Les TOP-Contenders au Québec sont aussi ceux qui tiennent comptes de ce qui est dit sur eux, autant positif que négatif, qui suivent les conseils, tiennent compte des critiques, des commentaires, des suggestions.
Mais, si la seule façon de réagir de ces personnes face à la moindre critique, aux moindres suggestions visant amélioration, se limite à envoyer et/ou menacer de péter la gueule, on comprend alors les nombreuses lacunes de plusieurs qui réagissent ainsi. On peut même se demander comment ils ont fait pour se rendre là dans certains cas...
En fait, de cette réaction agressive, cela démontre que ces personnes sont dévastées, elles n’ont pas le contrôle et s’y prennent de très mauvaises manières pour penser retourner le spot-light en faveur sur eux. Au contraire, cette mauvaise façon démesurée de réagir, surtout devant public (Devant tout le monde lors d’un gala de lutte, sur Internet via forum de discussion, FACEBOOK, etc.), ne fait que prouver le refus de ces personnes à vouloir comprendre la pertinence et le bien fondé des suggestions et commentaires qui leurs sont fait. Au lieu de suivre ces conseils, ils préfèrent en rajouter en se couvrant de ridicule de penser régler le problème à vouloir péter des gueules.
DONC, lutteurs et promoteurs (ainsi que les proches et amis de ces personnes) qui recevez commentaires et suggestions lors de textes, chroniques, analyses, etc. apprenez donc à en comprendre le sens et apporter les correctifs pour améliorer vos performances et la qualité du spectacle plutôt que de vouloir péter la gueule de ces gens qui se donnent la peine évaluer vos performances.(Pour les chroniques précédentes, vous pouvez les lire en suivant ce
lien.)