jeudi 1 décembre 2011
vendredi 28 octobre 2011
Apparemment que...
La Pro Wrestling Lachine présentera son dernier gala ce soir parce que le propriétaire du Chopin Hall ne paiera pas pour le chauffage cette année...
Pas juste la lutte qui fait dure...
jeudi 20 octobre 2011
L'homme aux millions à Montréal!
vendredi 16 septembre 2011
Un c'est bien, deux c'est mieux!
Trente-douze Diaboliks;
Quinze PAL;
Quatre Kruger;
Trois Nemesis;
Un clone de Razor Ramon;
Et deux lutteurs avec le même masque:
Mystery des Productions MWF (ou est-ce Carniceria de la FCL?)
La Carniceria de la FCL (ou bien Mystery de la MWF?)
euh...
Ne me dites pas que c'est le même lutteur? (Non, je n'ai pas creusé plus loin.)
euh...
Je les mélange déjà, j'aurais dû mieux identifier mes images...
euh...
Qui est le booker qui nous préparera ce combat de rêve?
dimanche 21 août 2011
Photo luttienne de la semaine
Il ne s'aide pas lui...après avoir été présenté comme la future étoile de la NWO Justice dans une promo minable, Big Sexy Hammer, ahem Sexy Hammer, nous présente cette fois-ci son splendide lave-vaisselle, la ceinture d'une fédération inconnue (semble avoir pris des leçons de Triple S sur Youtube), ceci dans son caleçon dans lequel il se sent plus à l'aise.
J'attends toujours ma volée Hammer.
mercredi 20 juillet 2011
Entrevue luttienne de la semaine
Cette semaine (ahem, en cette période suffocante d'été), je vous présente Luky Sabiti, mieux connu sous le sobriquet Lucky "Odds-on" Sabiti. Arrivé au Québec depuis l'Afrique durant l'Attitude Era de la WWF/E, Sabiti a saisi une opportunité qui s'était présenté durant une journée de classe, qui allait réaliser un de ses désirs, c'est-à-dire de devenir lutteur professionnel. Depuis, le jeune Sabiti continue d'accumuler de l'expérience afin de prouver qu'il meilleur que la moyenne!
1. Lorsque Vrak TV est entré dans ta classe pour le concept qu’il prévoyait produire, comment t’es venu l’idée de devenir lutteur?
Lucky: J'ai toujours voulu être lutteur depuis l'âge de 4 ans et j'avais déjà des plans de quitter le Canada après mon secondaire pour aller vivre en Pennsylvanie, cependant j'ai su reconnaître une opportunité et je l'ai prise.
2. Tu as ta gimmick qui circule dans tes veines; puisque le chiffre sept est ton chiffre chanceux, expliques-nous sa symbolisation pour celui qu’on surnomme Odd’s On (IAM m’a appris qu’il en avait plusieurs!)
Lucky: Au sujet de mon surnom, et bien un petit tour sur l'internet suffit pour découvrir sa signification http://www.thefreedictionary.com/odds-on
3. Il fait beau, il fait chaud : quel est ton endroit de prédilection durant la saison estivale afin de s’attirer la courtoisie des jeunes dames et d’encaisser la flush royale?
Lucky: Hahaha! Nah moi je suis un mec plutôt tranquille durant l’été, on peut me retrouver dans le gym entrain de m’entraîner, sur mon ordi entrain de m'occuper de tout ce qui attrait a l'exposition de mon nom et si vous êtes chanceux, au centre-ville entrain de prendre une marche avec mon cercle d'amis proche.
4. Sachant qu’il t’en reste beaucoup à en apprendre (on apprends tous les jours), tu te débrouille assez bien dans un ring, tout en étant toujours prêt à faire de la haute-voltige où d’exécuter une nouvelle prise. Y’a-t’il un style que t’affectionnes le plus?
Lucky: Honnêtement côté style de lutter, j'essaie d’être le plus versatile possible afin d’être préparer le mieux possible contre tous les différent styles de lutte que je rencontre et que je vais rencontrer tout au long de ma carrière. Cependant si je devais me prononcer sur un style en particulier, je dirais que c'est la lutte technique/soumission qui m'attire le plus, j’éprouve toujours un énorme plaisir à voir les grands techniciens de ce monde s'affronter. Le meilleur exemple que je peux donner est le match entre Bryan Danielson et Claudio Castagnoli, il a reçu beaucoup de mauvaises critique au sein de la communauté pour la façon dont il s'est déroulé, cependant, moi je l'ai adoré et chaque fois que je le vois, je suis toujours aussi surpris.
(Avec son coach PCO, mais y'a comme un vide au milieu..)
5. Quels sont tes combats de rêve auquel t’aurais participé?
A) WWE :
Lucky: Contre Daniel Bryan(Bryan Danielson) Son talent n'est comparable à mes yeux qu'à Davey Richards, Il a passé la torche et le titre de "meilleur au monde" à Davey, cependant il n'en reste pas moins qu'il est l'original et une source directe d'inspiration en ce qui concerne ce que je fais dans le ring et mes objectifs.
B) Au match que tu pensais à ta première pratique :
Lucky: Je ne pensais pas à un match mais plutôt à Kurt Angle, c'est une de mes inspirations dans le ring.
C) Fédération Indépendante :
Lucky: Je veux Davey Richards point final. Pour être le meilleur, il faut battre le meilleur, Je suis sa carrière de très près et Davey est le meilleur.
D) Contre une des tes inspirations :
Lucky: J'ai toujours voulu avoir un match contre The Undertaker, pour moi, ça n'a jamais été Hulk Hogan ou Ultimate Warrior mais toujours The Undertaker.
6. Quels sont les premiers mots qui t’ont passé par la tête :
a) À ton tout premier match à la IWS contre Franky The Mobster :
Lucky: (1 seconde avant mon entrée) "Ok, ce n'est pas une blague mais c'est bien vrai!" (Je reviens a moi et je suis dans le ring et je regarde Franky) "....meeeerde!"
b) Lorsque Shane Matthews de 2.0 n’a pas voulu lutter contre toi à la C*4 :
Lucky: "Soupir...Tôt ou tard..."
c) Lorsque Mademoiselle Rachelle s’est penchée pour ramasser son stylo :
Lucky: "Je savais qu'il y avait une utilité d'avoir un chapeau qui me bloque la vision d'un œil."
7. Bref , ta toune de l’heure :
Lucky: Je me promène entre: - "No Hands" de Wacka Flocka Flames
- "How Low" de Ludacris
- "Zoot Suit Riot" de Cherry Poppin' Daddies
- "Porn Star Dancing" (Extended Uncut) de My Darkest Days Ft. Chad Kroeger & Ludacris
8. Tu ne veux pas lutter contre, tu veux tagger avec, tu veux lui payé un drink: Angie Skye, Anna Minoushka, Jason Idol.
Lucky: Je ne veux pas lutter contre Anna Minoushka (je n'aime pas particulièrement mettre mes mains sur la gente féminine).
Je vais payer un drink à Angie Skye car je crois que derrière cette attitude farouche, se trouve une jeune fille perdue et qui ne demande que d'avoir un peu de chance de son côté.
Je vais taggé avec Jason Idol parce que je suis sur que je peux lui apprendre plein de choses, tout comme lui peu m'apprendre plein de chose, comme...comme....je le sais pas.
9. Une ‘tite chose anodine, pas une grosse, qui pourrait améliorer le spectacle qu’on offre au public.
Lucky: Un meilleur ensemble d'effets lumières différents pour les entrées des lutteurs.
10. Si Lucky n’est pas en train de lutter, il : est quelque part entrain de planifier la prochaine course d'actions qu'il va entreprendre.
(DAMN!)
Que la chance te souris mon Lucky!
mercredi 6 juillet 2011
De la lutte à St-Pascal en 2011!
Cette année, la lutte revient après avoir été absent l'an passé à St-Pascal-de-Kamouraska, où Robert Rancourt présentait des galas que les lutteurs non-invités jalousaient les heureux élus, devant plus de 1200 personnes, un fait rare au Québec sans que la WWE soit dans les parages.
La Fédération Canadienne de Lutte (Shawinigan) s'y présentera le 23 juillet prochain:
J'ai pogné ceci sur le groupe Facebook de l'exposition agricole, juste la moitié de l'affiche...ça commence bien.
Juste pour confirmer, la FCL annonce aussi cette nouvelle sur leur site officiel, tout en s'éloignant des forums de discussion ou là où la peinture sur les murs parle. (ok..je viens de trouver leur groupe pour cet événement)
" La Fédération Canadienne de Lutte présentera un gala à St-Pascal-de-Kamouraska le 23 juillet prochain et dès septembre présentera des galas aux 1954, St-Francois-D'assise, Trois-Rivières. "
Ha ben, Trois-Rivières....
mercredi 15 juin 2011
Vidéo Luttien de la semaine
mercredi 25 mai 2011
Promo luttienne de la semaine
mardi 17 mai 2011
Nouvelle fédération en 2011? Part 3
Puisque cette fédération sera à Lachine, Jimmy est arrivé avec un nom original: Professional Wrestling Lachine.
La PWL débutera ses activités les 27 mai prochain (ayoye dans moins de deux semaines!). Jusqu'ici, les lutteurs participant à ce gala seront Sexxxy Eddy, Jeremy Prophet et Paul Rosetti, qui est le fournisseur du ring (PWF, Île-Bizard). Oui, les mêmes visages reviennent toujours, mais au moins ça fait différent des lutteurs en t-shirt et en pantalon cargo.
Pour revenir au ring, on ne pourra l'entreposer sur place car celui de la SWR y est toujours. P-L aurait promis un gala pour une œuvre de charité pour une date à nommer plus tard..mouin.
P-L, PWL: aucun lien entre les deux, mais ça donne tout de même des frissons.
dimanche 15 mai 2011
lundi 9 mai 2011
Joe Heelfan: Qu’est-ce qui a tué la lutte au Québec?
9 Mai 2011:
Qu’est-ce qui a tué la lutte au Québec?
Lorsqu’on parle de lutte au Québec dans les années 1950-60-70 et même 1980, on compare souvent les assistances d’événements majeurs du temps versus des petits spectacles réguliers présentés souvent sur une base hebdomadaire. Mais on oublie ou néglige de remettre les choses en perspective ou parallèle.
Comparer un événement comme le Parc Jarry en 1972 et 1973 à un gala régulier de la plupart des fédérations de Lutte Indy du Québec aujourd’hui, c’est comme de comparer le DAYTONA 500 à un programme régulier de stock-car à l’Autodrome St-Eustache; Comparer un match Canadiens-Nordiques avec n’importe quelle rencontre amicale d’une ligue de garage; Comparer le Spectacle RIVERDANCE à une pratique de n’importe quelle troupe de danse traditionnelle dans un gymnase, un Centre Communautaire ou un sous-sol d’église.
La structure du monde de la lutte au Québec était totalement différente dans ces années que ce qu’elle est aujourd’hui. La visibilité de la lutte était évidente grâce à la télévision sur des réseaux généralistes. Autre que le hockey, les activités étaient nettement moins nombreuses et accessibles qu’aujourd’hui. Donc, la lutte, de par son côté sport-performance mais surtout spectacle, profitait d’une situation presque idéale.
Puis, changements et évolution de la technologie vient affecter la lutte dans la retransmission de ses émissions TV-Taping enregistrées à Télé-7 Sherbrooke et redistribuées partout en province, avec Publicités/Promos en fonction de chaque région selon la tournée des spectacles à venir. En plus de la câblodistribution qui s’étend de plus-en-plus partout en province, le regroupement de certaines petites stations de télévisions locales vient changer la donne pour la rediffusion de ces TV-Taping, principalement au niveau pub-promo. Apprendre par le biais de la télévision que les combats et enjeux seront sensiblement les mêmes le Jeudi soir à Chicoutimi que le Vendredi à Alma et Samedi à St-Félicien ou Roberval, à moins que ce ne soit Baie-Comeau, Matane, Rimouski... ou Rivière-Du-Loup, Montmagny, LaPocatière... ou Drummond, Granby, St-Hyacinthe... Ou... Vous avez compris le principe...? Disons que... d’apprendre cela jette un certain doute sur la crédibilité de la lutte versus les autres sports de combats...
Pour le MMA, je ne sais pas. Mais, pour la boxe, autant Professionnel que Amateur, peu importe l’issue du combat il faut attendre un minimum de 30 ou 45 jours avant de pouvoir remonter dans le ring tandis qu’une défaite par K-O oblige attendre minimum 90 jours. Un boxeur qui fait 8-10 combats aura connu une très grosse année. Les olympiques représentent une exception avec jusqu’à 4 ou 5 matches sur une période de 16-17 jours pour les catégories avec le plus grand nombre de participants. Cependant, les règles y sont très strictes.
Donc, de voir/apprendre que les lutteurs se battre 3-4-5 soirs de suite, dans des affrontements dont les règles sont rarement respectées, voilà qui met un doute sérieux dans l’esprit des gens.
A la même époque, autour de 1975-1976 (A vérifier), création d’une "Commission Athlétique" pour régir et édicter des règles dans les sports de combats principalement, en oubliant ou ne sachant pas que la lutte est d’abord et avant tout un spectacle malgré les performances sportives et athlétiques de ses combattants. Des règles et une réglementation justifiées pour plupart des autres sports de combats mais qui nuisent et viennent ternir le spectacle en ce qui concerne la lutte...
Tous ces points réunis amènent une baisse de popularité et un retrait préventif de la lutte de sur nos écrans, le temps de mette les choses au clair avec cette "Commission Athlétique" et se réajuster par rapport aux nouvelles normes du marché télévisuelle.
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Pour les moins de 30 ans qui sont nés avec la télévision minimum 20-30 postes disponibles, donc qui ne comprendraient pas les changements technologiques... Avant 1970 et même jusqu’au début des années 1980, il était rare avoir plus que 3-4 postes de télévision, surtout en-dehors des grands centres (Québec, Montréal, etc.). Bien souvent, Radio-Canada représenté par un ou deux stations locales ou régionales, puis une ou deux petites stations privées généralement associées à Télé-Métropole (Aujourd’hui TVA). Les plus chanceux avaient parfois accès à une station anglophone, en principe Canadian BroadCasting Corporation (CBC – Radio-Canada Anglais). Puis, début des années 70, la câblodistribution prend tranquillement son essor à travers la province, d’abord dans les villes, quartiers résidentiels, avec possibilités de 10-12 canaux. Radio-Canada, stations locales associées à Télé-Métropole, Radio-Québec, Télé-Communautaire, CBC, CBS, ABC, NBC, etc. Ce n’est qu’au milieu des années 1980 qu’on voit apparaître certaines stations spécialisées tels que Super Écran et 2-3 concurrents qui sont rapidement disparus, Musique-Plus, RDS... Mais il reste encore bien des régions rurales qui ne peuvent avoir accès à la câblodistribution... Dans les années 1990, la câblodistribution a continué son expansion. On a vu apparaître et se populariser les fameuses antennes parabolique qui permettent de capter des centaines de canaux. La multiplication des chaînes spécialisées, etc. Mais encore et toujours des régions où ces services ne sont pas accessibles, et certaines personnes qui n’ont pas les moyens ou la possibilité avoir accès aux très nombreux canaux de télévisions. Mais, il y a aussi que tous ces signaux, toutes ces options, entraînent aussi ses limites et contraintes. Il y a peut-être plusieurs signaux disponibles mais se sont souvent les mêmes qui se répètent, la seule différence étant les publicités spécifiques selon la région ainsi que les nouvelles/bulletins de nouvelles en conséquence. Aussi, les gens ont peut-être plus de choix mais ils se limitent généralement à un champ d’intérêt spécifique.
Ben OUI, la TV en Noir-Et-Blanc, pas de télécommande, devoir se lever pour tourner le gros bouton/changer de poste - TONC!-TONC!-TONC! -, monter ou baisser le volume, essayer ajuster l’antenne pour tenter avoir une meilleure retransmission de l’image et du son...
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Début des années 1980, la lutte Québecoise est de retour sur nos écrans de télévision, mais son absence temporaire a quand-même eu des effets négatifs sur sa visibilité et popularité. Les arénas en région ne sont plus aussi pleines que 10-15-20 ans auparavant. Si aujourd’hui on se réjoui attirer 800-1000 spectateurs pour un spectacle de lutte dans un tel aréna, à l’époque cela signifiait une nette baisse comparativement aux 1500-2000-3000-etc. des années 1970. Il est même arrivé attirer à peine 400-500-600 spectateurs dans ces arénas lors des derniers temps de Lutte Internationale en promotion de la lutte Québecoise.
Début des années 1980, c’est aussi l’arrivé des premiers lecteurs vidéos VHS ou BETACAM et la possibilité d’enregistrer ses émissions, mais aussi rapidement suivi de la possibilité de louer ou acheter des films sur vidéos. La lutte, avec WWF/WWE en tête, voit rapidement l’occasion d’aller chercher une importante source de revenus supplémentaire avec la vente de vidéos VHS de ses événements majeurs, WRESTLEMANIA en tête de liste.
Mais la lutte Québecoise s’adapte mal à cette autre nouvelle technologie, en grande partie par sa propre faute. En fait, la lutte Québecoise a conservé la méthode des TV-Taping, ce qui n’est pas une mauvaise chose en soit, mais s’est mise à ajouter des enregistrements de certains combats lors de certains galas. Mais bien souvent, ces mêmes matches ont également été présenté un peu partout en province, même booking de galas, mêmes scriptes de matches. Ce que plusieurs doutaient quant à la FAUSSE VÉRACITÉ de la lutte est maintenant mis en évidence. Malheureusement, il en demeure encore un trop grand nombre pour s’entêter à dire qu’il n’y a rien d’arrangé, même si toutes les preuves sont sur la table. Le Fameux KAYFABE!
Deuxième moitié des années 1980, la lutte Québecoise disparaît des écrans de télévisions pour être remplacé par WWF (Qui deviendra quelques années plus tard la WWE). Les meilleurs Québecois sont alors recruté par la WWF - Les Rougeau, Dino Bravo, Ricky Martel, etc. pour ne nommer que ceux-là.
Ensuite, la lutte quitte les chaînes généralistes pour se retrouver avec un auditoire limité sur RDS. De WWF/WWE, on alors passe par des organisations parfois de second ordre WCW et maintenant TNA-Impact dont la chance de voir au Québec sont bien mince, sauf peut-être un lutteur invité à l’occasion et qui n’est connu que du milieu Undergroumd de la lutte.… Des quotes écoutes d’à peine 100 000 télé-spectateurs au total des 3-4-5 rediffusions. Des heures de diffusion instables et très variables. Rien pour fidéliser un public et l’intéresser à la lutte Québecoise, sauf peut-être une brève capsule de 2-3 minutes sur la liste des galas à venir, en autant on puisse écouter avant la présentation de ces spectacles...
Quand un Yves Leroux, journaliste-chroniqueur pour le site Internet SLAM, prétend dans le documentaire THEATRE EXTREME que c’est à cause de la taille et du poids des lutteurs si la lutte n’est plus populaire et n’attire plus autant de monde qu’avant, il est totalement dans le champ. En autant que le spectacle soit au rendez-vous, qu’un jeune lutteur compense son physique restreint par son intensité et ses performances, majorité des spectateurs n’y voient aucun inconvénient.
Et quand un gars comme Sylvain SLY Grenier, ancien lutteur et aujourd’hui analyste-commentateur pour RDS-Lutte TNA-Impact, prétend que c’est à cause de certains scandales de drogues et/ou stéroïdes anabolisants si la lutte a perdu tous ces adaptes, il est encore plus dans le champ. A savoir que les scandales de drogue et stéroïdes ont nettement défrayés la manchette en cyclisme, baseball, football, etc. et que ces sports sont tout aussi populaire qu’avant sinon plus, tandis que la chose est presque passé sous silence en ce qui concerne la lutte.
Première raison de la faible popularité de la lutte indépendante au Québec est le peu ou le manque de visibilité dont elle bénéficie. Plupart des petites organisations n’ont pas les ressources financières pour se permettre publicité à grande échelle dans les grands quotidiens (Journal De Montréal, Journal De Québec, La Presse, Le Soleil, Nouvelliste, etc.). Publicités dans les hebdos régionaux profitent aux promotions/fédérations concernés. Internet ne rejoint que les gens du milieu ou ceux qui connaissent déjà le petite monde de la lutte, mais ne permet pas aller chercher de nouveaux spectateurs en quantité intéressante. Pour ce qui est des capsules de 2-3 minutes durant TNA-Impact, surtout avec cette nouvelle formule depuis Avril 2011, pour le peu que cela donne... C’est comme un galet dans la mare...!
En ce sens, majorité des reportages et/ou documentaires présentés depuis 10-12-15 ans sur le petit monde de la lutte Indy au Québec a un impact beaucoup plus positif sur les assistances des différentes associations/promotions un peu partout en province que ces petites capsules 2-3 minutes de TNA-Impact sur RDS.
1998 - SRC - Le Royal Wrestling Ring à l'œuvre
1998 - SRC - La lutte locale gagne des adeptes au Québec
2000 - SRC (ZONE LIBRE) - La lutte locale bat son plein au Québec
2003 - SRC - Lutte, spectacle du ring
2010 - Z-Télé (Les Tripeux) - Geneviève Goulet (LUFISTO), Lutteuse
2010 - CANAL-D (Docu-D) - Théâtre Extrême
On peut ajouter, même si d’un impact général moindre, mais plus spécifique à l’organisation concernée, les différents documentaires réalisés par les Télévisions Communautaire, ainsi que les entrevues lors de bulletins de Nouvelles ou émissions du genre ARTS-CULTURES-SORTIES (La Vie Chez nous..., etc.) qu’on retrouve dans la plupart des stations Télévision en région.
Pour qui ne fait pas parti du petit monde underground de la lutte québécoise, regarder la lutte à la télévision se résume donc présentement à la retransmission en abrégé des galas TNA-Impact sur les ondes de RDS (90 minutes ramenées à 45. Donc, suppression de certains matches et plusieurs promos, le tout avec un délai de 3-4 semaines de retard sur l’original...). Sinon avoir accès aux réseaux américains afin de pouvoir regarder WWE Monday Night RAW et/ou WWE SMACKDOWN. Par la suite, certains canaux spécialisés tels que FIGHT-TV, SPIKE et autres.
Quant aux fans de lutte indépendante, ils connaissent, pour la plupart, les promotions tels que RING OF HONOR (ROH), CHIKARA, DG-USA, PWG, SHIMMER, etc. et ont sûrement eu occasion de regarder vidéos via Youtube, Dailymotion, etc. sinon d’avoir acheté ou téléchargé DVD de l’une ou l’autre de ces organisations et de leurs produits plus spécifiques.
Dans le cas précis de ROH, l’enregistrement de TV-Taping présentés sur HD-Net avec storylines de façon à promouvoir les différents événements majeurs de cette fédération, de la même manière que le faisait LUTTE GRAND-PRIX/SUR LE MATELAS il y a 30-40 ans.
La promotion féminine SHIMMER utilise sensiblement ce même principe en enregistrant 4 ou 6 galas au même endroit durant la même fin de semaine, pour ensuite en faire le montage et la vente de DVD servant à promouvoir ses gros événements.
Sachant le nombre de lutteurs ROH qui sont invités par différentes fédérations du Québec, sachant aussi les coûts moindre et la proximité de ROH, imaginez impacts positifs si les shows TV-Taping ROH avaient pu se retrouver sur RDS en place de TNA... que ce soit pour toutes ces fédérations québécoises qui invitent lutteurs ROH ou tout simplement la tenue d’un show ROH, que ce soit Québec, Trois-Rivières, Montréal, Ottawa, etc.
Si ROH peut avoir un impact positif sur la lutte Québecoise, nettement plus que TNA, imaginez maintenant s’il était question directement de lutte professionnelle avec nos lutteurs du Québec... encore mieux sur un réseau généraliste (V, TVA, SRC) dans une case horaire appropriée pour en favoriser la visibilité...!
D’autant plus que le milieu se dirige tranquillement vers une certaine uniformisation. Les meilleurs éléments se retrouvent en demande dans la majorité des organisations, avec des rivalités et des storylines qui deviennent tranquillement communes entre les différentes promotions.
Imaginons un instant de pouvoir sélectionner les 25-30 meilleurs lutteurs au Québec, ceci sans avoir recours aux grosses vedettes américaines. Prendre parmi le bassin de 300-400 gars et filles qui montent présentement dans le ring un peu partout au Québec, ceux qui ont la shape (Grandeur, poids, musculature...), le talent, le charisme, en mesure offrir de bonnes performances physiques, sportives, athlétiques mais surtout scéniques. Ensuite, de mettre l’accent sur la visibilité - Autant une émission de lutte sur une base régulière dans un réseau généraliste (V, TVA, SRC...), se retrouver sur le plus grand nombre possible de plateaux de télévision - Émissions sportives, talk shows, Tout Le Monde En Parle, Salut-Bonjour, Denis Lévesque, etc. Rendre la lutte visible et accessible à un plus grand nombre possible, annoncer les différents galas, etc. Savoir fidéliser les auditeurs et les inciter à se rendre aux événements de cette organisation.
Une fois connue, bien en place et structurée de façon intelligente, nulle doute qu’il redeviendrait possible attirer 1000-1500-2000 personnes, et peut-être même plus selon les villes et régions visitées. Plus toutes les autres organisations/promotions/fédérations qui sauraient bénéficier de cette visibilité retrouvée.
Idéalement, les éventuels promoteurs et responsables d’un tel projet éviteront les erreurs du passé. Ils sauront tenir compte des erreurs commises pour ne pas les répéter. Éviter de se déplacer tel un ROCK TOUR, offrant donc un booking différent à chaque soir, tout en tenant compte des rivalités et storylines en place.
En résumé, qu’est-ce qui a tué la lutte au Québec?
- Incapacité de s’adapter adéquatement aux changements technologique dans le domaine des médias, principalement la télévision.
- Une Commission Athlétique qui ne tenait pas compte ou ignorait les particularité de la lutte Professionnelle au sein des sports de combats.
- Une visibilité majeure perdue sur les grands réseaux généralistes de télévision au détriment de la machine américaine.
- Les organisations Québecoises qui sont aujourd’hui en place n’ont malheureusement pas accès aux mêmes ressources financières que celles d’il y a 25-30-40 ans.
- Le manque d'audace et l’entêtement à demeurer dans les petites valeurs sûres, mais sans vraiment envergures. On est prêt à voir grand à la condition que ça ne change pas nos petites habitudes et pas trop d’efforts à fournir... (Exemple – On a peine, on hésite à innover en fait de salle, décors, aménagement. Donc – CHAPEAU à la NCW pour ses shows au Club Soda ou Théâtre Telus, ainsi que toutes les organisations qui présentent des spectacles ailleurs que sous-sol églises, centres communautaires, etc. également ceux qui n’ont pas peur de monter la salle différemment du pattern classique...).
En terminant, si on reproche qu’il y a trop de fédérations avec plus d’une vingtaine de promotions de lutte Indys au Québec et quelques promoteurs indépendants qui offrent différents Spot-Shows, peut-être intéressant d’apprendre ou de rappeler que durant les années 1960-1970-1980, en plus de Lutte Grand-Prix, As De La Lutte, Sur Le Matelas ou Lutte International, il y avait aussi quelques petites fédérations que ce soit à Jonquière, Drummondville, Montréal, Québec (Les fameux galas de lutte de "La Tour"...), Shawinigan, etc. tel qu’on connaît aujourd’hui et qui attiraient peut-être le même nombre de spectateurs comme actuellement, soit 100-150-200 environ, parfois 400-500-600... en certaines circonstances, gros galas et venues de lutteurs invités, en autant que le tout se voulait annoncé et publicisé.
Joe Heelfan: À qui la faute...?
3 Mai 2011:
À qui la faute...?
De quoi qui était, semble-t-il, populaire il y a 7-8 ans est à redevenir TENDANCE depuis environ un an dans le petit monde UNDERGOUND de la lutte Indy Québecoise.
Plupart auront compris qu’il est question de chroniques Analyse de galas, matches, performances des lutteurs. Les principaux concernés étant:
- Pat Laprade
- Robert Rancourt (Sunny War Cloud)
- Drénuke
- Joe Heelfan
D’autres tentent de se joindre à cette tendance, mais ils se limitent plus à un résumé de gala, dire et décrire ce qu’ils voient, mais sans être en mesure de comprendre, analyser, décortiquer. Plus apte à mettre sur un piedestal et se fermer les yeux sur les erreurs de leurs proches, mais fort à chercher bibittes là où il n’y en n’a pas lorsqu’il est question de personnes avec qui ils ont un différent ou qui ne dit pas comme eux...
Chacun a sa façon de faire, son style propre et un franc-parler typique à lui-même. Mais une chose évidente, c’est que chacun y va en sachant contrôler sa subjectivité, tout en cherchant des façons pour faire comprendre aux lutteurs, promoteurs, etc. qu’ils auraient à gagner de s’améliorer.
Le problème ne repose pas sur le genre de critiques ou analyses que ces personnes peuvent faire. Le réel problème est comment certains perçoivent le tout.
Plusieurs sont incapable accepter et comprendre la pertinence de ces critiques.
Même NÉGATIVE, une critique n’en demeure pas moins CONSTRUCTIVE.
Si je te dis que tu fais mal telle affaire ou telle autre, que tu en fais trop sur ce point, pas assez sur celui là, si tu comprends que je cherches à te caler et te planter, tu es totalement dans le champ! Si je te dis que tu fais mal telle affaire ou telle autre, que tu en fais trop sur ce point, pas assez sur celui là, c’est pour que tu corriges ces erreurs pour que tu sois meilleur! Donc, situ t’améliores, le spectacle s’améliore, plus de monde qui viendra voir de spectacles de lutte, plus de chance que les promoteurs fassent appels à tes services et plus de $$$ autant pour toi que pour le promoteur.
Mais, pour plusieurs lutteurs, promoteurs et ceux qui les supportent, il est trop souvent plus facile de penser envoyer chier, menacer ou tenter de vouloir péter la gueule à celui qui a écrit, rédigé une telle chronique, un tel article, que d’en comprendre le bon sens, de se remettre en question et de faire les efforts pour corriger les lacunes, s’améliorer.
Mais, si le ring tombe en ruine, si le son est pourri et qu’on entend rien, si le décor est merdique, si les performances des lutteurs laissent tout simplement à désirer, etc. est-ce la faute d’un Drénuke, Sunny War Cloud, Joe Heelfan ou Pat Laprade qui se sont permis de le mentionner...? N’est-ce pas plutôt la faute au promoteur, à l’organisation, aux lutteurs... qui en font les frais...?
Des organisations tels que NCW, NSPW, la défunte R2W et quelques autres reçoivent ou ont rarement reçues de mauvaises critiques parce qu’elles ont su agir dans le bon sens avant au lieu de réagir à la suite de critiques négatives. Mais justement que, quand elles ont reçu ou reçoivent de telles critiques, plutôt que de peser sur le bouton de panique pour passer en mode DÉFENSIF en usant de ces éternels arguments vides et stupides – T’as juste à rester chez vous si t’es pas content – Montes dans le ring toé... – Pars toé en une fédé si t’es pas content – Ta Yeule Ostie de Mark! – etc. ces fédérations, organisations prennent notes de ces points et y apportent les correctifs dans la mesure du possible, sinon elles savent expliquer pourquoi elles ne peuvent ou ne font pas autrement. Elles ne se trouvent pas de fausses excuses, de faux-fuyants, ni d’avoir recours à envoyer chier ou la menace mal voilée, mal dissimulée de certains...
Et c’est la même chose pour ces lutteurs qui performent, qui s’améliorent, qui montent les échelons plus rapidement que les autres. Ces jeunes et même parfois moins jeunes qui savent surprendre malgré les éléments négatifs qui les entourent.
Les TOP-Contenders au Québec sont aussi ceux qui tiennent comptes de ce qui est dit sur eux, autant positif que négatif, qui suivent les conseils, tiennent compte des critiques, des commentaires, des suggestions.
Mais, si la seule façon de réagir de ces personnes face à la moindre critique, aux moindres suggestions visant amélioration, se limite à envoyer et/ou menacer de péter la gueule, on comprend alors les nombreuses lacunes de plusieurs qui réagissent ainsi. On peut même se demander comment ils ont fait pour se rendre là dans certains cas...
En fait, de cette réaction agressive, cela démontre que ces personnes sont dévastées, elles n’ont pas le contrôle et s’y prennent de très mauvaises manières pour penser retourner le spot-light en faveur sur eux. Au contraire, cette mauvaise façon démesurée de réagir, surtout devant public (Devant tout le monde lors d’un gala de lutte, sur Internet via forum de discussion, FACEBOOK, etc.), ne fait que prouver le refus de ces personnes à vouloir comprendre la pertinence et le bien fondé des suggestions et commentaires qui leurs sont fait. Au lieu de suivre ces conseils, ils préfèrent en rajouter en se couvrant de ridicule de penser régler le problème à vouloir péter des gueules.
DONC, lutteurs et promoteurs (ainsi que les proches et amis de ces personnes) qui recevez commentaires et suggestions lors de textes, chroniques, analyses, etc. apprenez donc à en comprendre le sens et apporter les correctifs pour améliorer vos performances et la qualité du spectacle plutôt que de vouloir péter la gueule de ces gens qui se donnent la peine évaluer vos performances.
mercredi 4 mai 2011
Nouvelle fédération en 2011? Part 2
De plus, la Wrestling Championship Professionnal (deux "n") ne renaîtra pas de ses cendres. Nous aurons plutôt la Fatal Championship Wrestling! Hé oui, encore une fédération avec une appellation anglophone.
Voici l'affiche du premier gala qui aura lieu le 20 août prochain:
Un gros cinq piasses. Vite vite, on pourrait appeler ça la NGEWTANWCCTWSWF, c'est du pareil au même. Je n'ai pas inclus la GEW et la NCW car la lutteuse dans le coin supérieur gauche sera ailleurs cette soirée-là.
Fatal.... c'est comme si on prévoyait déjà une fin violente à l'aventure...
dimanche 3 avril 2011
Drénuke Live à la FLSH!
Mon choix s’est plutôt fait sur une fédération sur laquelle j’avais des préjugés car je ne l’avais jamais visité auparavant. Je me suis toujours dit (comme un plus un) qu’on avait pas besoin de se déplacer pour voir un produit lorsque celui-ci ramassait les cliques des fédérations qui cessent leurs opérations après deux ans et des rejetons de Montréal, lorsque les six huit organisations sur l’île n’ont pas de place pour eux, sois par leur talent, sois par leur manque de contacts. Ce qui en résulte est toujours la même recette : un spectacle de piètre qualité rempli d’égos mal placés et qui donne à la fois une mauvaise image que la lutte provinciale pourrait bien se passer lorsqu'elle est médiatisé (je ne suis pas mieux).
Le sort s’est dévolu sur la ville de Notre-Dame-du-Bon-Conseil, popularisée par le groupe Mes Aïeux, où avait lieu ce samedi le gala de la Fédération Lutte Super Happening. « FLSH » pour ses membres, mais mieux connue sous l’appellation FLuSH, popularisée cette fois-ci par l’auteur de ces lignes (un peu de mérite). Pour le reste de ce texte, on va se tenir au quatre lettres.
D’un autre côté, je devais assumer aussi mes paroles dites à FN Lutte Radio, où je prédisais ma présence tout en prévoyant d’avoir mon propre plaisir mesquin et d’y faire la casse. Oui, j’avais beurré épais un peu, car j’ai appris hier que mon émission était écoutée « religieusement » à Notre-Dame-du-Bon-Conseil.
Méchante intro, passons au gala :
La salle communautaire du 541 rue Ducharme est une merveille pour accueillir un gala, vue ses dimensions. Ça s’arrête là : le ring est un des plus pitoyables du Québec avec ses poteaux rouillés, son plancher avec une pente inégale et ses cordes lousses, où ces dernières ont failli causer des blessures sérieuses aux lutteurs du premier combat.
La salle reste éclairée tout le long du gala. Aucun jeu de lumières, aucune entrée bâtie pour l’introduction des lutteurs. Ils utilisent plutôt un drap pour couvrir l’entrée des méchants, tandis que les gentils-pas-trop-gentils entrent par la porte d’admission des spectateurs. Le système de son est simplement une caisse de son pour guitare, quand même adéquat pour ce local.
Mes braves collègues et moi furent accueillis par des bouches bée, sous la musique du Million Dollar Man Ted Dibiase « Money ». J’allais lever mes bras tel un vainqueur mais c’était pour la venue de Black Devil auprès du ring. Selon les commères du coin, Black Devil et ses acolytes du Satan’s Foundation (Axl et Alkatraz) ont fait vivre autrefois la vie dure à leurs adversaires à la Satan Wrestling Federation (maintenant la Star-WF). Voici la mise à jour de son profil, version léché:
(loin du look de hier soir)
Durant sa promo, dont je n’ai plus aucun souvenir car étant trop occupé à scruter la place et les gens pendant les premiers instants, un nouveau commissaire est venu se présenter par la porte d’admission, sans frou-frou ni fla-fla : Dennis Edison par son nom, la personne la mieux vêtue du coin malgré son pantalon et chemise trop large par deux pointures.
On s’est fait servir le fameux cliché « Je suis le nouveau commissaire et je prends le contrôle. », toujours sans saveur, encore pire après avoir mangé chez le Roi Jucep.
Streetman était aussi dans le ring. À moins qu’ils fussent séparés à la naissance, il est le sosie identique au Grand Antonio. Razor Revolution aussi, où la Maîtresse de Cérémonie le nomma « Ramon » par accident. Je soupçonne que ce n’est pas la première fois.
Les spectateurs sont composés de la famille immédiate, de la parenté, et de chummys innocents d’la shop qui vénèrent son collègue de travail qui lutte les weekends. Ce qui donne une assistance auprès de 80 personnes. Pour les habitués de Montréal, la FLSH est l’équivalent de la WTA/ICW/CTW si on peut se permettre (je me donne ce droit) de catégoriser la classe sociale qui assiste à ses galas. Sans la dénigrer davantage, cette même classe sociale est celle qui engendre le plus de heat aux galas auxquels j’ai pu assister. La magie est encore au rendez-vous avec eux.
Premier combat (enfin) : Michael Knox vs Psychopat
Deux lutteurs de la défunte SCW de Sherbrooke. Avec leur prestation catastrophique où tout n’était pas coordonné, je présume que ces deux là ne suivaient pas les cours offerts par Marc Le Grizzly lorsque celui-ci prenait la peine d’aller entraîner les natifs de l’Estrie. Je ne peux me remémoriez la dernière fois qu’un saute mouton fut manqué. Combat long et pathétique pour débuter une soirée et qui laissa les gens dans l’indifférence, puisqu’ils ne sont pas des membres de la famille.
Le Equi-Knox (superkick) de Michael Knox est le plus dangereux du Québec. Quelqu’un perdra des dents un jour.
Deuxième combat : Alkatraz et Lord Mongus vs Les Frères Stevens
Alkatraz porte un sarrau Big Bill et Lord Mongus ressemble à un Jake The Snake Roberts magané par l’alcool. Ce dernier nous a offert une promo interminable sur les Stevens à propos de leurs costumes flamboyants et le mot « tapette » fut utilisé à maintes reprises.
(Un Alkatraz durant une belle journée.)
Un autre combat désastreux où nous avons été témoins :
Le plus lent coup de coude donné par Alkatraz, vu la mobilité réduite causé par son Big Bill;
Encore par Alkatraz, un brise-nuque « Shake Rattle n Roll » sur un des Stevens, où les deux auraient pu se blesser;
Un croque-queue par Mongus. Oui, un croque-queue;
Trois tentatives ratées de bodyslam de Mongus auprès de Tank Stevens. Deux fois à mi-chemin, une fois au quart;
Le tombé est finalement arrivé lorsque un des Stevens riva les épaules de Mongus pour la victoire. Comme ça, tout bonnement, sans appliquer de prise. Je vais arrêter de me poser la question pourquoi qu’on ne voyait pas ce duo de frères lavallois plus souvent à Montréal, ils ne l’ont simplement pas après toutes ces années.
Après le combat, Viper et Razor viennent à la rescousse des Stevens qui, pour les remercier, se virent contre eux pour ainsi effectuer un « heel turn ». Cette action maléfique fut remarquée seulement par Loïc car les gens avaient les yeux rivés vers l’extérieur du ring où il y avait du brasse-camarade entre Alkatraz et Mongus et des spectateurs.
Troisième match : Black Devil vs Caporal Viper
Après le pointage de doigts envers ma direction durant le deuxième combat (Oh my God, Drénuke est ici!), notre aventure FLSH s’agrémenta de prises de becs envers nous, plus principalement moi-même; voyez-vous, sans besoin de vous faire un dessin, certains n’acceptent pas les niaiseries que j’écris sur mon blog, tout en prenant la critique de travers et ne comprenant pas le message entrevues dans mes nouvelles.
Ce fut le cas de Black Devil : celui-ci s’est dirigé vers nous, en baissant ses lunettes et nous saluer du majeur. Ce fut aussi le cas de Viper, où celui-ci, le bon du combat, détourna son attention vers moi afin de m’inviter à le rejoindre dans le ring. Comme un pro.
Sa rage en ma direction fut l’attrait principal du combat, mise à part le remplacement d’arbitre en début de combat. Abasourdis, nous ne savions plus s’il jouait la comédie pour les spectateurs locaux et s’il voulait me dévisser la tête.
Après ce combat fut le temps de l’intermission; sage comme le curé de la Paroisse, je suis resté cloué à mon siège parce qu’un accueil des plus saints m’attendait à l’extérieur, organisée par une bande de lutteurs colériques. Au diable la nicotine, la deuxième moitié du spectacle s’entrevoyait plus longue.
Durant cette intermission, Viper a accouru dans ma direction telle un sauvage désemprisonné de ses chaînes. Pendant que la sécurité et quelques lutteurs le ramenaient au vestiaire, nous nous sommes questionnés si cela faisait partie du spectacle improvisé à la dernière minute. Ou bien qu’il joue le jeu, ou bien qu’il soit con. Je ne suis pas fort sur les attaques personnelles, mais lorsque ta seule issue pour communiquer est de se battre, y’a un problème dans le coco.
Avant la fin de cette intermission qui ne finissait plus, les valets de fortune qui accompagne la Justice USA se chamaillent entre elles pour aucune raison. Streetman et Blacko viennent réparer le tout avec une poignée de mains et les quatre retraitent au vestiaire. Aucune suite durant le gala, complètement inutile. Comparativement à certaines fédérations, la FLSH incorpore des histoires à leurs querelles mais celles-ci sont maladroitement exécutées.
Quatrième match : Manson vs Shawn Morrisson ac/ Alkatraz (sans son Big Bill)
Ce dernier arrive…30 secondes avant son match puisqu’il était auparavant à la SWF et/ou NBW. Alkatraz annonce que son lutteur est blessé, avec une béquille sous son bras gauche. Ceci ne l’a toutefois pas empêché d’exécuter deux moonsaults contre Manson. Ce Manson ne l’a pas eu aussi facile contre un adversaire qui arrive sur le tard. Avec aucune préparation, ce fut du cafouillage extrême, tant sur les prises que sur les agissements d’Alkatraz et de l’arbitre. Pour le tombé, l’arbitre oublia de regarder ailleurs pendant que Shawn et Alkatraz exécutèrent un chokeslam double sur Manson, sans avoir de disqualification. Du tout croche.
À la fin du combat, Morrisson se promenait avec la béquille sous le bras droit.
Cinquième combat : Geffen King vs El Gringo Loco
J’aurais préféré Terry Perry contre King, mais bon, les gens sur place ont adoré les pitreries exagérés du lutteur masqué à ses heures. Tout comme Blacko et Viper, King en est un autre qui me dévisagea en voulant participer au Drénuke Show. Mais du haut de ses cinq pieds sept et ses tattoos de killer, je ne fus pas impressionné. Allez, va lutter! Ce qu’il a fait d’ailleurs en se procurant la victoire avec une aile de poulet sur Loco.
Sixième combat : John Dundee ac/ Colonel Richard vs Razor Revolution
Autre prise de bec avec Blacko, cette fois-ci il me démontre la matraque noire qu’il a sur lui. Je lui montre à mon tour mon stylo et ceci le fait sortir hors de ses gonds. Mon nez fut effleuré faiblement par son doigt. Yé.
Enfin, un combat qui commence avoir de l’allure (à mon goût), de bons échanges entre les deux vétérans et une histoire prenait forme. L’élément perturbateur s’est déroulé près de nous à l’extérieur du ring, avec un geste qui semblait improvisé par Razor. Ce faux Ramon lança délibérément Dundee au plancher vers nous, comme s’il voulait passer le message que Viper tentait de m’inculquer.
Pendant ce combat, Mongus est venu me chuchoter à l’oreille que ma tête sera arrachée si je n’arrêtais pas d’écrire des notes durant le combat. Du même coup, une dame dans la soixantaine nous engueulait pour les propos que j’avais dit à la radio. Je ne savais plus où donner de la tête, tout en conservant mon fou rire.
Avec ce brouhaha, la maîtresse de cérémonie a eu la brillante et professionnelle idée de nous avertir que nous serions escortés à la voiture à la fin du gala.
Septième combat: Dave Jr vs Streetman (c)
Dave devient le nouveau champion dans un combat qui a réussi à faire lever le monde de leur siège. Déconcentré de l'action du combat, je ne faisais que fixer la tête de balle de pool à Viper qui me dévisageait dans l'entrée.
Combat bonus : Tessier (vétéran de Drummondville, désolé pour l’oublie du prénom) et Dave Jr vs Streetman et Fouille-moi.
Ce que j’étais venu voir se concrétisa à la fin : de la bonne heat régionale, là où l’on créé des légendes rurales en les appuyant chaleureusement à tout rompre. Par contre, je ne me souviens plus du gagnant, je pensais exclusivement à la façon de sortir vivant d’ici.
A la fin du gala, le propriétaire Christian Streetman Théroux est venu auprès de nous afin de s’excuser pour les agissements non-professionnels de certains. Humblement, il a aussi reconnu la faible qualité du spectacle, causé par les annulations de dernières minutes (Gala spécial à la SWF). Il a aussi positivement reconnu l’erreur de s’être photographié devant un réfrigérateur, image de profil qui fut copié par plusieurs lutteurs québécois, sans oublier les bas blancs. Pour ce geste inattendu, je lui ai promis de revenir un jour, sous un ciel plus calme.
Bon, sa je me lance dans la même veine, voici ceux qui devrait penser à se payer un séminaire de Kevin Steen, ou bien s’entraîner avec une fédération stable du coin :
Manson;
Shawn Morrisson;
John Dundee;
Psychopat;
Michael Knox;
Le reste n’a pas d’affaire dans un ring, tout en excluant Razor mais sans oublier d’inclure le Caporal Viper.
Pour sortir du positif dans tout cela : Les 80 spectateurs sont sortis ravis de leur soirée, un des buts à réussir lorsque nous sommes promoteurs, malgré les moyens pauvres et risibles à bord. Je dois aussi souligner le très bon travail de l’annonceure enthousiaste, qui met de l’énergie dans les présentations et qui se démarque en ajoutant son petit quelquechose, soit vers le méchant le gentil pas gentil.