mardi 24 août 2010

Photo Luttienne de la semaine


La R2W...ça reviens-tu ça reviens-tu pas?

dimanche 22 août 2010

Résultats luttiens NCW Dreamslam aka TOMMY FN DREAMER


nCw Dreamslam aka TOMMY FN DREAMER

Samedi soir passé à la Northern Championship Wrestling fut la présentation du gala Dreamslam, aussi connu (et qui a pris le dessus!) sous le nom de TOMMY FN DREAMER, là où le titre indiquait clairement qui sera la vedette du spectacle en la présence de l’icône de la Extreme Championship Wrestling, Monsieur Tommy Dreamer lui-même. Avec ce type d’invité, le thème de la soirée pouvait projeter une soirée plus extrême (y’a-t-il un mot francophone pour Hardcore?) où certains fans pourront combler leur soif, vu que ce genre de divertissement n’est plus trop à la mode, mais ô combien divertissant.

En partant, bonne nouvelle, c’est bondé : un public plus mature qui était là pour la vedette principale mais qui a aussi réagi positivement envers les lutteurs locaux, c’est-à-dire que les gens étaient là pour s’amuser et non pour juger les physiques de l’emploi. J’aurais adoré avoir de gros filets afin d’attraper et de conserver cette atmosphère dans un p’tit pot.

Notes luttiennes : ça sentait le swing dans les escaliers avant l’ouverture des portes, comme dans le bon vieux temps du Centre NDR! Seule différence est que les portes se sont ouvertes à l’heure indiquée.


Dark Match

Eddie Morales vs Alex Miller vs Karl Briscoe

Commençons avec le combat noir, où nous avons parfois la chance de voir de nouveaux et/ou futurs visages qui composeront le roster de la NCW. Cette fois-ci, l’occasion fut prise par trois jeunes réguliers qu’on n’a pas la chance de voir en action dernièrement. C’était aussi une bonne opportunité aux trois impliqués de briller afin de ne pas être oublié dans ce roster qui agrandit à tous les mois.

L’occasion de briller fut prise par le Prince-Roi Kiol et Anna Minoushka, où cette dernière est venue intervenir envers Morales et Vien… euh Alex Miller avec un spear chacun. Après la victoire de Briscoe, ce dernier avait Mark Andrews (-5 points sans Miss Daisy) à ses trousses pour le défier au prochain gala. Dans une carte aussi remplie, je trouve bien que la NCW continue avec ses rivalités et les combats qui alimenteront un futur gala. Ça enlève le p’tit goût amer que les combats sans lendemain nous laissent parfois.

En introduction de gala, le commish Bertrand Hébert nous promet que la finale ne sera pas modifiée en combat par équipe, le genre de match que le public québécois s’est fait farcir plusieurs fois par le passé. Bien dit, mais cela est sortie plus comme une inside avec les habitués de la place, car si c’était pour viser une ou des fédérations quelconques, cette « compétition » n’est plus là ou est disparue de la carte.


Championnat Triple Couronne

Electrico © vs Alex DIEU Silva

Défense du titre par el campion mais dans un combat qui fut écourté suite à sa blessure, que celle-ci ne donnait pas l’occasion aux deux jeunes doués d’offrir une prestation qui leur est digne. Dommage, tout en espérant qu’on se reprendra car plusieurs fans anticipaient ce combat (ouin, on jase de ça parfois à l’extérieur, mark que nous sommes).

Avant que le combat débute pour couronner le roi de la musique, James Stone s’en prends à This Guy avec un violent coup de chaise. Segment divertissant qui pouvait prédire que quelque chose arrivera plus tard durant la soirée…on appelle Sherlock!


Championnat par équipe

Project 13 © & Mary Lee Rose vs Dreed Assylum & Anastasia Ivy

La recette qui nous amena à ce combat fut divertissante avec les agissements de l’asile; sorti du four, le résultat fut couci-couça. Bon combat dans l’ensemble mais qui frisait la moyenne, ce que Project 13 n’offre pas habituellement. On pourrait bien culpabiliser la stipulation du championnat (combat mixte), mais les filles ne sont pas les coupables dans cet enjeu. Un peu trop d’improvisation, nah mean.


Aspirant #1 Championnat Québécois

Gorgeous Mike vs Mathieu St-Jacques

Bon combat dans l’ensemble qui termina avec l’intervention d’un « agent » masqué sur St-Jacques avec un crescent kick (superkick avec jambe arquée ou bien mal exécuté), quoiqu’on avait l’impression qu’il se déroulait au ralenti et qui n’a pas su embarquer la foule présente.

Avec le manque flagrant d’adversaires pour Tank, St-Jacques reste tout de même un aspirant au titre. Par contre, je le verrais mieux sur le côté obscur de la Force; c’est méchant des barbes.


Combat par équipe, inter-sexe

Les Titans vs Les Femmes Fatales (Lufisto et Sweet Cherrie)

Un combat divertissant où le choix de réponses pour le sort de la victoire était limité : a) victoire des Titans, où personne ne sera gagnant car les hommes n’ont rien à prouver en massacrant des femmes. B) Victoire des Femmes Fatales par disqualification si l’arbitre aurait perdu le contrôle du match. C) Victoire des Femmes Fatales suite à un incident surprise.

Le troisième choix fut choisi et la Reine de la lutte au Québec Sweet Cherrie fut l’héroïne du combat malgré souffrir d’une blessure à un genou et de subir la foudre des Titans.


Championnat Inter-Cités, match revanche Challengemania 18

Urban Miles vs Jay Phenomenon

Avec son virage qu’il a entamé récemment, Jay Phenomenon était plus poli dans son discours d’avant-match contre le champion défendant Urban Miles. Avec une nouvelle ceinture pas piquée des vers, ceci donnait un enjeu plus important au combat de championnat.

Un des très bons combats de la soirée où les deux favoris de la foule reçurent chacun leur part d’encouragement et d’applaudissements. Cobra et son maigrichon d’acolyte sont venus gâcher leur prestation en intervenant au profit de Phenomenon, mais ce dernier s’est débarrassé de son ancien mentor après lui avoir fait croire le contraire. Malgré d’avoir joué le héros, Jay perdit sa chance de reconquérir le titre contre Urban Miles.

En terminant, le champion solidifie de plus en plus son statut de joueur majeur à la NCW; sans oublier sa performance, celui-ci pris la huitième position du top 10 des meilleurs-moments-passés-en-vacances-avec-popa, en lui offrant sa rose, et ce sans pression ajouté par l’auteur de ces lignes.


Grudge Match – Extreme Rules

Mobster 357 vs Buxx Belmar ac/ Rickter Oz McGoth

Allons droit au but, c’est le combat que j’anticipais le plus, tout en croyant que je n’étais pas le seul, et on a eu tout un SACRAMENT de combat. Le Mob entreprenait le combat comme s’il devait entrer la notion de respect dans le crâne à Belmar, quitte à lui arracher la tête s’il le pouvait. Quant à Buxx, le jeune loup urbain à la crinière mal léchée n’allait pas reculer devant lui afin d’appuyer ses agissements des récents galas.

Les deux ont offerts une prestation extrême et ce combat a les trois meilleures séquences de la soirée :

1. Le Swanton manqué du Mobster, du haut du troisième câble jusqu’au plancher où était déposé une barrière. Malgré la victoire, ce geste lui fut fatal et il manquera les prochains afin de rétablir.

2. Le bruit sec produit par le coup de manche à balai (manche à moppe?) de Buxx à Mob. Pas spectaculaire comme une pan à pizza, mais assez pour que les gens grimacent et crachent un « Holy Shit! ».

3. Le Pedigree de Mobster sur un Buxx malmené, tout en atterrissant sur une poubelle. Ceci fut le dernier clou du cercueil.

Tout en subissant la défaite, Buxx Belmar reçu une ovation debout de la part des gens présents et qui fut pleinement mérité pour avoir survécu contre un vétéran reconnu pour ses frasques et grimaces démentielles.

Le match de la soirée haut la main.


Les Frais vs Nemesis et Van Hawk

Un match où les deux jeunes nouveaux venus comblèrent les fans avec leurs prouesses de haute voltige, principalement les moonsaults qu’ils exécutent aussi facilement qu’enfiler une paire de bas. Storyline oblige, la dissension qu’on sentait venir entre les Frais s’est concrétiser lorsque Handsome JF appliqua un marteau pilon à Marvelous Jeff, suite d’une confrontation verbale et désaccord entre les deux.

En revenant sur les futurs adversaires de Tank, Handsome JF est un sérieux candidat pour combler ce rôle. Qu’il sorte gagnant ou perdant de sa prochaine feud ne changera en rien pour le prédestiner vers le rôle qui lui appartient (enfin!).

Pour ce qui est de Van Hawk et Nemesis, les deux forment une équipe des plus spectaculaires. Ils pourraient rivaliser avec Project 13 pour le titre par équipe, mais j’apprécierais aussi de les voir en action solo contre un Silva, ou bien Electrico et Urban Miles pour leurs titres respectifs.


Main Event, Championnat Québécois

Tank © vs Tommy Dreamer

Le combat débute, le monde est debout et suit le combat attentivement; petit échange entre les deux et puis pouf! James Stone vient interrompre le combat afin d’annoncer qu’il vient encaisser la chance au titre, chance acquise en gagnant un rumble à Fight Nationale. Stone demande à Dreamer de quitter le ring (YOU WISH!!!), mais ce dernier recommanda une danse à trois à la sauce ECW pour le combat de championnat.

Heureusement que le commissaire nous avait promis aucun match par équipe…heureusement.

“The War Machine” Tank © vs Tommy “Icon of violence” Dreamer vs James “1280 AM King” Stone

Stone aurait dû y penser deux fois avant de prendre sa chance au titre. Celui-ci subissais les coups des deux autres lutteurs, qui s’en prenaient à cœur joie et à qui mieux-mieux pour abuser physiquement celui qui avait gâché leur party.

Combat qui s’est déroulé partout; de l’intérieur et à l’extérieur du ring et lorsque j’écris partout, je pointe en direction du restaurant qui n’a pas reçu de visites depuis les combats Scream contre Spike à la FLQ.

Stone perdit plus que la face, tout en mangeant les prises de signature, version extrême : DDT dans une table de la part de Dreamer, Tankster dans une chaise de la part du champion qui conserva son titre. Avec cette défaite cuisante, je me demande par contre si on est allé trop loin avec la « crucifixion » de Stone, puisqu’il était le seul prétendant au titre.

Soirée agréable dans l’ensemble avec un gala de nature extrême où plusieurs styles étaient exposés afin d’y donner un aspect plus hybride. Rares aussi sont les spectateurs qui furent déçus de leur soirée, malgré les attentes qu’on avait pour certains combats.

dimanche 15 août 2010

Blackout Brad Alekxis = R.A.W.




R.apper
A.ctor
W.restler


Ceci est Alekxis, qu'on peut aussi reconnaître dans le monde de la lutte indépendante du Québec en tant que Blackout Brad, un des justiciers du ring de la ICW, et qui mets John Cena dans sa poche de fesse gauche lorsque c'est le temps de cracher quelques rimes.

Offrant les meilleurs (les meilleurs!!) partys hip-hop dans la Rive-Sud de Montréal, Alexkis nous offre cette fois-ci trois mixtapes, présentement disponible sur Sauvonsnosartistes.com au coût de 3.99$ chacun! Bonne occasion pour encourager le talent local et un gars d'la gang!

Prejudgmental
Powerless
25HRS



Saint-Hubert reprazent!!

lundi 9 août 2010

Mise au point sur l'incident Latendresse-Prophet


Mise au point sur l’incident Prophet / Latendresse

Salut à tous, j’ai décidé de poster ce texte ici étant donné que Dré avait sorti la nouvelle la semaine passée concernant l’altercation qui s’est produite lors du gala de la CTW du 30 juillet dernier me concernant ainsi que Jeremy Barnoff. Premièrement, mettons les choses aux claires, je n’ai jamais traité Jeremy de nègre!!!...la dispute a commencé quand Le Prophet est venu se plaindre du booking, cela faisait 3 semaines qu’il me confrontait qu’il disait que je ne connaissais pas ma lutte et que lui connaissait ça car lui il avait fait la TV (Smackdown)…il m’a aussi demandé ce que j’avais accompli dans la lutte au Qc…que lui avait une Shape et les autres du roster non etc…le soir du 30 j’en avais assez et je lui ai dit que lui bookait à la CRW et moi à la CTW et que s’il n’était pas content qu’il avait juste à quitter.

J’ai dit à Danger que je lâchais le booking, le ton a monté et j’ai dit à Jeremy que oui il avait accompli de belles choses au Qc mais de le voir dans un ring de la WWE pendant 1 minute et se faire Squasher cela ne m’impressionnait pas!!!...je lui ai dit que oui il a fait la TV mais que ce soir (30 juillet) tu n'es pas aux USA sur un show de la WWE ni même en Floride mais bel et bien à Montréal dans Hochelaga-Maisonneuve et Prophet m’a mis la main à la gorge je lui ai dit de ne plus me toucher car ca allait aller très mal, je ne suis pas un gars violent, je suis très calme mais y’a des limites, je connais mon tempérament et je savais que le mieux était que je quitte sinon cela pouvais dégénéré…j’ai quitté avec ma conjointe à l’intermission.

Stéphane Cairo (Danger) a tenté de régler la situation mais ma décision était prise surtout que cela faisait 3 semaines que je lui parlais de l’attitude négative de Prophet…personnellement je n’ai rien contre Barnoff car je ne le connais pas, par contre tant et aussi longtemps qu’il sera avec la CTW je ne ferais plus de booking là-bas et je ne souhaite pas travailler avec Jeremy dans un avenir raproché.

Je vais être honnête, Barnoff à tout pour réussir cependant s’il conserve cette attitude les portes risquent d’êtres nombreuses à se fermer derrière lui.

Stéphane Latendresse a.k.a RingMaster

Anniversaire Luttien au Boston Pizza Brossard


Plus on est de fous, plus on rit!

Demain soir, notre Mumur national célébrera son anniversaire au Boston Pizza de Brossard, situé au 7733 boulevard Taschereau. L'invitation est envoyé par l'arbitre par excellence Phénomène et il vous attends dès 19h30 afin de vous bourrer la fraise et passer une soirée festive! Luttiennement, bien sur!


dimanche 8 août 2010

Résultats luttiens NCW Accès Interdit


Samedi dernier était la présentation du gala Accès Interdit de NCW, où la majorité des combats opposèrent des Ontariens de la Maximum Pro Wrestling et d’Alpha-1 contre les lutteurs de la fédération hôtesse. C’était une bonne occasion pour tout amateur pour voir ce qui se faisait l’autre côté de la frontière provinciale, plus précisement à l’Ouest de Toronto car la MPW concentre ses activités dans cette région.

Pour une description courte, la Maximum Pro Wrestling est la fusion entre la Border City Wrestling (Scott D’Amore) et la BSE Pro (Squared Circle Wrestling de Rob Fuego), soit les deux meilleures fédérations en Ontario, si l’on fait exception de la C*4 qui offre de très bons galas avec les lutteurs ontariens, québécois, zamaricains et même international près d’Ottawa. Si un exemple peut se permettre, nous pouvons imaginer une fusion entre la NCW et la North Shore Pro Wrestling et/ou la Renegade Warfare Wreslting de la région de Québec, et qui s’appropriera par la suite des villes avoisinantes afin de présenter la crème des lutteurs dont la province dispose et un spectacle de qualités selon les standards établis par ces fédérations. De mon côté, j’attends la semaine des quatre jeudis tout en conservant un brin de positivisme.

Retournons au gala où celui-ci débuta avec un match nouère. Avec la nouvelle direction que prends la NCW, qui est aussi un vent de fraîcheur, nous avons la chance de voir ce que le futur nous réserve sur la scène québécoise puisque ce sont des jeunes loups affamés qui mangent du booking à toutes les sauces.

Sick Rick Lucas et Brandon Model sur Kiss et Leon Saver .

Ces quatre ont tous offert une bonne performance puisque ils eurent l’opportunité de démontrer leur savoir-faire, tout en y allant avec quelques manœuvres en duo. Même Brandon Model a pu démontrer qu’il peut être un gentilhomme, surtout lorsqu’on est habitué à le voir du côté obscure de la Force. Nous nous dirigions vers un bon match d’ouverture avec les gens sur place captivés, mais cette montée de heat plongea abruptement lorsque les combattants n’ont pas su mettre fin au combat au bon moment.

J’ai bien apprécié le tandem Kiss-Saver, où les deux avaient travaillé aussi en équipe la veille dans une autre fédération. Nous avons failli assister à un combo Curb stomp de la 3e corde, une prise qui m’ait pas été donné de voir jusqu’ici. Par contre, je dois signaler les gestes de « trop » que Sick Rick a appliqué, surtout le T-Bone suplex appliqué à l’extérieur du ring sur Saver; un « no-no » dans le jargon de la lutte, surtout en darkmatch! On laisse ça pour les combats plus loin sur la carte.

En début de gala, Jay Phenomenon est venu nous gonfler à bloc afin de concentrer nos énergies contre les zontariens, principalement Jake O’Reilly. Les spectateurs ont accepté sa promo de façon positive, surtout lorsque Jay faisait partie récemment du 4saken4, où Cobra lui a fait remarqué durant la promo.

Combat de championnat Triple-Couronne

Electrico conserve contre Michael Style, Ethan Page et Anthony Fiasco.

Combat où l’on regroupera quatre styles différents en la haute-voltige avec Electrico, en shoot « fighting spirit à la québécoise» par Style, en powerhouse avec Fiasco (minus le charisme) et de façon old school par Ethan Page, copie identique de notre Shane Matthews plus le bronzage. Tous ont bien contribués au combat où l’on pouvait prévoir une victoire du champion Triple-Couronne, malgré d’avoir mal atterri sur un cannonball de la troisième corde jusqu’au plancher. Après avoir pris le temps de récupérer, ce dernier acquit la victoire en appliquant son 450° splash sur Page après que celui-ci ait exécuté une superplex sur Style.

Pat Guénette (MWF) et D-Generate (JCW) sur Les Frais.

Seul combat qui impliquait aucun ontariens. Guénette pourrait devenir un régulier à la NCW vu sa popularité (lorsqu’on scande ton nom, c’est un geste à noter dans le scrapbook); pour D-Generate, c’est plaisant de voir que le monde de Honquière se déplace enfin pour ne pas les oublier dans la vallée des Bleuets. Bonne performance de ce dernier, ayant un penchant pour le look shoot wrestling. Petit moment de nostalgie ici lorsque Guénette lutta contre Marvelous Jeff, quand les deux s’affrontèrent souvent, dans le temps de la MWF composée des gars de la IWS et les autres. On a eu aussi une continuité dans la saga Les Frais lorsque Jeff empêcha Handsome JF d’utiliser la cloche pour frapper un de leurs adversaires. Malgré sa B.A., le geste de Jeff causa la défaite pour son équipe, qui se dirige vers le « rien-ne-va-plus ».

Combat Femmes Fatales

Anna Minoushka sur PJ (comme dans Pee-jay, et non PG comme dans PG Daniel Bryan) Tyler.

Un match qui a servi à prolonger la série victorieuse et destructive d’Anna afin de prouver à la populace qu’elle est fine prête (même d’avance!) pour affronter Awesome Kong au prochain gala de Femmes Fatales. Malgré une belle prestation athlétique et sexy PJ ne fut pas de taille contre l’ours brun de Sibérie, PQ . Encore une fois nous pouvions remarquer que FF et NCW n’attirent pas la même clientèle, car les décibels furent absents samedi dernier.

Crazzzy Steve sur James Stone par disqualification.

Ce fut le combat de la soirée pour plusieurs, où Steve rafla aussi le titre de l’ontarien/outsider de la soirée. Je vise les trois lettres à son surnom car Steve est aussi « crazzzy » qu’un certain Eddy peut être sexxxy. Aussi, lorsqu’un inconnu arrive en camisole de force, kick la corde, les gens mangeront dans sa main par la suite. Ils feront même la vaisselle quand ce fou décida de pinner la corde. Ce fut un combat excitant où l’intensité et l’interaction a augmenté de deux crans avec les fans. Voyant qu’il n’aura pas la faveur du public (qui aurait cru le contraire?), Stone s’est tout de même permis d’avoir leur sympathie tout en clamant son nom. La réponse fut « SUCE! » à chaque répétition. La chaise musicale de Stone est apparue lors de l’exécution d’un DVD, suite à un coup dans les parties du fou, gracieuseté du cœur de rocker.

Mathieu Saint-Jacques sur Extremo.

Avec le combat opposant D-Generate et Pat Guénette face aux Frais, celui-ci fut le seul où la victoire pouvait aller d’un bord comme de l’autre, suite à la non-présence de Gorgeous Mike. Faut tout de même avouer, et on ne criera pas « injustice! » comme Mike, que ce n’était pas le bon soir pour voir un ontarien partir avec une ceinture autour de sa taille. Le challenge opposait deux machines de lutte mais qui ont chacun leur style. Extremo, toujours aussi explosif mais qui aurait été un lutteur complet si ce n’était pas de sa petite taille, a tenté par tous les moyens (en incluant la commotion affligé par accident) mais en vain de contrer la force d’un vrai mâle que possède St-Jacques. Après un 450° raté, Extremo encaissa un back suplex, un simple back suplex où il n’a pas eu la chance de s’en relever.

Championnat par Équipe NCW

Project 13 conserve contre The Empire.

Parlons-en avant que le match débute : Avec Sebastien Suave qui doit avoir Claudio Castagnoli comme idole et que le duo se nomme The Empire, je n’ai pu m’empêcher d’avoir une pensée pour The Embassy à la ROH. Pour faire court car rien me poussa à contacter grand-moman, Reno et Kraven ont eu le dessus sur Claud.. Euh Suave et Marquez, en leur infligeant principalement leur manœuvres de haute voltige, tant à l’extérieur qu’à l’intérieur du ring. Pour nous donner un avant-goût de leur combat de championnat au gala Dreamslam Tommy FN Dreamer face à l’asile de Dreed, j’aurais apprécié une intervention de ce dernier.

Grande Finale

Jay Phenomenon l’emporte sur Jake O’reilly.

Candidat au match de la soirée, Jay n’a pas déçu les spectateurs en enlevant la victoire face au vilain Jake, suite aux interventions de Cobra qui furent plus ou moins en faveur de son ancien coéquipier. Avec cette victoire et son cri de ralliement en début de gala, Jay volera de plus en plus de ses propres ailes, tout en ayant le support de son nouveau Crew (le nom temporaire pour le clan de ses futurs admirateurs). Le virage de Phenomemenon sera frais, car il était plutôt muet lorsqu’il était en équipe avec Diablero dans Fresh Factor. Fini les steppettes!

Pour O’reilly, j’ai bien apprécié son costume fabriqué par Custom Couture. Sur une note plus sérieuse, O’reilly a bien jouer son rôle en se concentrant sur notre sang patriotique qui nous coule dans les veines afin de nous piquer et d’émettre des réactions.

Pour conclure, ce fut un des meilleurs galas de l’année pour la NCW, tout en composant avec la crainte de sièges vides durant les semaines de vacances de la construction. La crainte fut dissipée et les spectateurs apprécièrent leur soirée, surtout lorsqu’un nouvel héros québécois surgit pour combattre un méchant ontarien.

Oui, j’ai pesé un peu sur le frômage avec le dernier commentaire.

Si je me permets la comparaison, là où les lutteurs de MPW et Alpha-1 ont de plus que les nôtres est aussi la lacune parmi plusieurs: le physique de l'emploi.

mercredi 4 août 2010

Résultats luttiens CTW 30 Juillet 2010


En me dirigeant vers une église convertie sous une autre vocation, le 30 juillet dernier fut mon baptême au 2340 rue Sainte-Catherine, là où la nouvelle fédération Corporate Team Wrestling présente ses galas à tous les vendredis depuis ce printemps. Avec les témoignages que je recevais et qui étaient plus concentrées sur les spectateurs endiablés, je devais prendre mon courage à deux mains pour vivre cette expérience qui me rappellerait de belles soirées à Pointe-St-Charles. Après me les avoir tous farci, je m’étais semi-juré de ne plus toucher à des fédérations où l’on peut voir des lutteurs luttant avec le linge qu’ils ont sur le dos depuis la matinée ou bien des AJ Styles de fortune. Que voulez-vous, ça piquait ma curiosité.

Pour vous donner un aperçu du talent qui entoure la CTW, celui-ci se compose en vétérans œuvrant dans le 450 et/ou même le 819 (Bad Boy Joly, Johnny Kruger, Martin Rolland, …Danger, Voltage), en la crème de la WTA (Crime Inc., Reflection of Perfection, Taina, Max Kruger), des BFF Sweet Cherry et Missy, de jeunes loups affamés qui se procurent du booking partout (Leon Saver, Kiss, Sick Rick Lucas, Twister, Ricky Starr) et de Jeremy Prophet Barnoff Inc. Oups, j’allais oublié les deux-trois lutteurs en espadrilles et camisoles blanches, cités dans mon exemple de plutôt. Un mélange non-traditionnel qui traîne dans l’allée du congelé, mais qui vaut la peine d’essayer par un soir où le divertissement est rare.

Avant de me diriger vers la salle, j’aperçois un fan club arborant les couleurs de la CTW festoyant dans un tailgate des pôvres avec des coolers de Poppers. Erreur, ce n’est pas un fan club mais bien les ados qui composeront la sécurité pour ce gala. Avant que le tout commence, ils sont chacun l’équivalent d’une king canhardcore dans l’corps. Cette équipe n’a pas trop bien paru durant la soirée, ayant parfois la difficulté de retenir un vieux de 70 ans qui prenait le tout à cœur, ou bien de sécuriser les jeunes ti-mousses durant les séquences parmi les chaises. Toutefois, ils ont remonté dans mon estime drénukienne lorsque ce fut la même équipe défaisant le ring, ça mérite une entrée gratuite.

Autre fait à signaler : l’arrivée de Danny Dallas. Pas de limousine cette fois-ci mais un Hummer H2 qui a pris la peine de stationner sur le large trottoir. Respirant son alter-ego (j’me trompe?), la séance de photographies à débuter avec les jeunes fans devant son Hummer, le tout filmé par une travailleuse de la rue qui a vu de plus beaux jours et qui devrait reprendre des cours de maquillage. Je voulais vous partager ce moment.

La salle cette fois-ci : endroit miteux et petit, mais convenable pour la lutte et l’assistance qui frise la centaine. Par contre, l’arrière scène improvisée semble étroite pour les lutteurs, qu’on peut apercevoir en regroupement lorsqu’ils ne sont pas en action. Les toilettes sont parmi les pires, jusqu’à tirer la chaîne et pousser la porte avec mon pied. J’ai même soupiré un « môman !» lorsque j’ai mis les doigts sur le crochet de porte. J’ai prié pour vous les filles.

Bon, nous sommes arrivés au gala. Celui-ci a débuté à 20 heures pile, qui fut une surprise pour plusieurs. L’annonceur Franco se sentait plus à l’aise sans avoir un dénommé Randy Jackson dans les pattes où leur guéguerre canado-québécoise semble interminable dans une autre fédération.

Pat Guénette vs HC Ryder © Championnat Régional MWF

Je m’attendais à plus avec ces deux lutteurs, où Ryder conserva son titre avec un slice bread #2, une prise que reprenait après avoir gaffé la première lors de la montée sur les câbles. La fin du combat était comme le début, où les deux se sont repris sur une séquence, plus affreuse sur la deuxième tentative. Guénette a compris rapidement qu’il pouvait en faire plus tout en s’exécutant le moins avec les spectateurs enragés, surtout en adoptant pour un soir le surnom de « salaud ». Avec HC Ryder, un petit bronzage ne fera pas de tort car il m’a donné soif pour un verre de lait. Avec ça, nous aurons notre mini Peewee car lui aussi affiche toujours le sourire.

Le Crime (Crime Inc.) vs Reflection of Perfection

Un remaniement du Super trois contre trois et du combat par équipe qui étaient prévus dans la soirée. Encore là, avec une équipe que la foule mange dans leur mains pour les haïr encore plus et d’un des top babyface du Québec en Believer, on n’allait pas s’ennuyer et le contraire ne s’est pas pointé. Combat divertissant malgré le tag « rock & roll express » qui a duré une éternité. Beaucoup d’improvisation aussi puisque les gars étaient préparés mentalement contre d’autres adversaires.

Sérieusement, mes luttiens et moi sommes questionnés comment le prochain combat égalera la heat produite par celui qui venait de suivre.

Martin Rolland vs Danny Dallas

Dallas sort sur la toune « Sweet Home Hochelaga », reprise du succès de Lynyrd Skynyrd. En fait, c’est la seule chose que j’apprécie du lutteur. Sa prestation fut limitée et rouillée, son choix de valet ou d’innocente devrait savoir que c’est de la lutte et qu’il faut vendre après avoir été tabassée par Martin Rolland et sa sortie fut d’une nullité après avoir été massacré dans un combat inégal. En Danny Dallas, j’ai eu une pensée pour tous les lutteurs qui sont des héros locaux dans les états confédérés.

Pour revenir au combat, c’est la même recette de pâté chinois que l’assistance ne se tannera jamais, du brawl, du hardcore et pétates. Même les enfants de trois ans en redemandaient.

La prochaine fois, Dallas arrivera en ambulance.

Terry Perry vs Crasher Kid vs Max Kruger

Trois paires de shorts, une paire de bottes, deux camisoles et manque de masques. J’essaye de comprendre encore le sens de Crasher Kid mise à part que ça doit sonner super débile écœurant à ses oreilles. Perry m’énerve par son look de tous les jours et par la gratuité de sa venue dans un ring sans dénigrer son physique et habileté. Tandis que pour Max, il mérite un peu mieux. Tant pis, c’est le moment de ma pause avant que je me pète une veine.

No DQ Marty Lang et Straight Ace comme parrure vs Bad Boy Joly et Spike comme assistant au carnage

Selon la rumeur, on s’attendait à un massacre et celle-ci se concrétisa. Marty Lang est reconnu comme un gars fendant dans les vestiaires où qu’il ne pense pas avant de parler. La majorité du temps, ses dires ne sont pas entendus par des sourds. Sans entrer dans les détails, il ne comprend toujours pas la vraie raison pourquoi Martin Rolland l’a violemment inondé de plusieurs chaises lors du dernier gala. Sensiblement le même scénario s’est répété ce vendredi soir. Joly ne l’a pas épargné avec des « chops » (chops entre guillemets, parce que c’était plus violent), s’est amusé avec une poubelle et parmi les gens à ses dépens.

Fait saillant de la soirée : après avoir dédicacé des chops en mon honneur sur Lang sur les abords d’un poteau à l’extérieur, Joly est venu récolter sa récompense que je lui réservais s’il parvenait à satisfaire ma soif de sang envers les jeunes innocents. Lang est viré mauve comme un Sky aurait viré plus rouge que roux. Une expérience d’égo à vivre.

C’était un règlement de compte in-ring. Ça rien servi après avoir vu Marty prendre des photos avec les fans et se promener parmi eux pendant le reste du gala.

Autre fait saillant de la soirée : le booker Stéphane Latendresse qui quitte durant l’intermission. Semblerait-il que Prophet l’aurait empoigné à la gorge. À suivre.

The Real Dream Team vs Contraste

L’équipe dont je ne voulais plus revoir contre celle qui m’a fait passer de soirées agréables à la FLQ en 2004-2005. Porthos n’a pas perdu sa touche pour animer une foule, Marty B fait toujours de belles acrobaties, Voltage semble toujours dangereux dans ses prises d’impact et Danger a garroché une bonne blague lorsque l’arbitre l’accusait de s’éloigner de son coin. Ça m’a tout pris pour écrire le dernier commentaire. Contraste a gagné, les gens sont contents.

Prophet Jeremy Barnoff vs Paul Rosenberg /ac Kiss et Sexxxy Leon Saver

Durant son entrée, Prophet marche l’équivalent de tous les lutteurs réunis, comme s’il essayait de nous rentrer désagréablement de force sa présence. Combat où Prophet a gagné sans surprise à la John Cena, c’est-à-dire de remporter le challenge tout en affrontant trois adversaires. J’ai toutefois apprécié la prestation de Rosenberg-Rosetti où le jeune dévoué se sert plus de son imagination et psychologie dans ses matchs que de prouesses athlétiques. Dans son cas, il sera Heel 4 life.

Kiss et Sexxxy Leon Saver vs Yan514 et Ricky Starr

Là où les jeunes loups affamés se donnent à fond afin d’épater les « dépisteurs » de fédérations connues lorsque leur présence est signalée. Tout le monde a très bien paru, même Yan514 avec son look de bad boy de PSC. Un petite frousse pour Starr lorsqu’il venait de manger un « leg drop/tree of woe » et que son menton enfonça sa poitrine, ça décolle les disques dans la colonne vertébrale. Plus de peur que de mal.

Championnat Classe Ouverte Sick Rick Lucas © vs Thomas The Pipes Dubois

Avec le talent qu’il a au micro, ce quartier et local était l’endroit de rêve pour Dubois qui est toujours électrisant dans ses prestations. Ça doit être ça, l’énergie d’un champion et qui prends son entraînement au sérieux. Pourvu que c’est contagieux. Sick Rick a su conserver sa ceinture vis-à-vis Dubois dans ce combat d’hommes forts, où les souplesses furent les prises de prédilection de chacun. Reste au champion d’avoir la fièvre du gym pour ressembler à l’aspirant au titre de la recrue de l’année 2010.

J’ai failli l’oublier: Jean-Marc Leclerc (l’arbitre grassouillet, pas celui en loafers et moustache) s’est démené comme un fou ce soir en arbitrant plusieurs matchs et sans commettre le moindre cafouillage.

Moi : « Hey bonsoir! En passant, je ne t’ai jamais vu à l’œuvre mais tu te débrouilles très bien comme arbitre! »

Lui : « Je sais, je suis bon. »

ÇA C’EST WINNER.

Veni Vidi Vici. Une autre fédération sur mon curriculum vitae luttien, une dont je ne voulais rien savoir vu tout ce qui l’entoure. Par contre, je reviens avec les mêmes propos que je m’étais permis d’écrire avant que la Corporate Team Wrestling fait son premier gala. C’est la WTA 2.0, où l’on réunit la même classe sociale endiablée tout en regroupant des lutteurs un peu plus talentueux.

Longue vie à la CTW, le quartier (et peut-être même la lutte!) en a besoin!